Ce mardi 3 décembre, Andantino recevait les entreprises mécènes et leurs invités pour un moment musical dédié à la musique baroque dans le cadre du magnifique Palais Lascaris de Nice. Un lieu raffiné et on ne peut mieux choisi pour accueillir les œuvres magistralement interprétées par les musiciens de l’Orchestre Régional de Cannes Provence Alpes Côte d’Azur.

Une très belle soirée !!

Le Palais Lascaris est le plus important et le plus somptueux des bâtiments civils et baroques du Vieux Nice et de la région. Il constitue, avec la douzaine d’édifices religieux situés dans son proche voisinage, un ensemble exceptionnel qui décline toutes les phases successives de l’évolution de l’architecture baroque du début du XVIIième à la fin du XVIIIième siècle.

Ce Palais Noble a été édifié pour les Comtes Lascaris-Vintimille, neveux du 57ième Grand-maitre de l’Ordre de Malte.

Le Palais est influencé par le style baroque génois. Les bâtiments s’ordonnancent autour de deux petites cours intérieures sur lesquelles, par des baies cintrées, s’ouvre un escalier monumental. La voûte du vestibule d’entrée porte les armes des Lascaris-Vintimille. A l’étage, les appartements d’apparat occupent chacune des deux ailes du bâtiment.

Le décor est constitué de plafonds ornés de fresques à thèmes mythologiques ou à ornements de stucs de la fin du XVIIième siècle, répondant aux œuvres exposées de la collection : tapisseries d’Aubusson et des Flandres, peintures et arts graphiques, sculptures, objets et mobilier d’art des XVIIième et XVIIIième siècles, ainsi qu’une remarquable collection d’instruments de musique anciens.

Programme

  • A partir de 19h : accueil des invités
  • De 19h15 à 20h00 : visite guidée et commentée du Palais
  • 20h15 : Moment musical par le Trio baroque de l’Orchestre Régional de Cannes Provence Côte d’Azur : François Adloff, violoncelle, Jean-Emmanuel Caron, viole de gambe, Camille Mugot, clavecin. Illustration musicale du traité d’Hubert Le Blanc « Défense de la basse de viole contre les entreprises du violon et les prétentions du violoncelle »